2005 : le dolmen de la Pierre Fritte à Yermenonville
(Eure-et-Loir) |
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La
première campagne de fouilles programmées
(2005-2007) avait pour objectifs, selon nos prescriptions,
de terminer la fouille des secteurs périphériques
au dolmen, d’avancer la fouille de la fosse-ossuaire
et de commencer l’exploration de la grand fosse située
à moins de 3 mètres du dolmen de la Pierre
Fritte.
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| Grande
fosse |
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Il s’avère de plus en plus que ce petit mégalithe
de Beauce a une histoire particulière qui dépasse
largement de ce que l’on connaît des rites et
pratiques funéraires néolithiques. |
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Ossuaire |
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| En effet,
il apparaît de plus en plus que la vocation primaire
du dolmen n’était pas sépulcrale et qu’il
aurait secondairement servi de "réceptacle"
à une fosse de type ossuaire (datée Néo
Final). |
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| Ossuaire |
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Notre
analyse se précise. Nous pensons que ce mégalithe
a été érigé pour recevoir la fosse-ossuaire.
Il aurait été construit sur une surface aménagée
(réaménagée ?) composée de petits
blocs de calcaire récupérés sur place
(datée Néo Moyen 2). |
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Blocage calcaire |
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L’ossuaire est composé de plusieurs centaines
de fragments osseux, déconnectés et très
fragmentés, dont les plus longs témoins ne dépassent
pas 20 cm. Il y a aussi de nombreux petits os et dents isolées,
ce qui nous fait penser que la vidange et le transport ont
été faits avec un soin particulier. 14 individus
ont été reconnus (8 adultes, 5 immatures et
1 périnatal). Leur répartition est aléatoire,
et de nombreux recollages à distance montrent que cette
opération a été faite en une fois, sans
apports successifs et complémentaires. |
| Les
limites de la grande fosse à l’Est ont été
recherchées à la tarière. Elle doit
s’étendre au moins sur 4 mètres vers
l’Est. |
Plan
directeur des fouilles en 2005 (© Jean-Marc
Mourain) |
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| Dès
à présent nous avons pris contact avec des collègues
pour les études dites post-fouilles. En fait, tous
ces spécialistes sont déjà intervenus
cet été sur le terrain. Les premières
études préliminaires sont publiées en
annexes. Citons : |
Aude
Civetta pour l’étude anthropologique
Dominique Jagu pour l’étude odontologique
Jérémy Chombart pour l’étude la
faune
Jérémie Chombart, Frédéric Dupont,
et Antonin Tomasso pour l’exploration de la grande fosse.
Enfin Marie-Amélie Ribager et François Fouriaux
pour la mise en place d’un SIG à partir de logiciels
du marché, faciles à utiliser. Un exemple concret
d’exploitation est donné pour les liaisons de
recollage des os dans l’ossuaire. |
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Résumé
du rapport de synthèse (2005) |
Texte
: Dominique Jagu |
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